mercredi 3 octobre 2007

Pas de surprise excessive....

La direction et les actionnaires du groupe EADS se sont rendus coupables d'"un délit d'initiés massif" et l'Etat connaissait la situation, selon une "note préliminaire" de l'Autorité des marchés financiers (AMF), transmise au parquet de Paris et révélée mercredi par Le Figaro.
Ce document, que l'AMF "vient de transmettre au parquet de Paris", conclut à "un délit d'initiés massif commis entre novembre 2005 et mars 2006, avant que les difficultés d'Airbus ne soient rendues publics et que l'action d'EADS s'effondre", selon le quotidien.
Le rapport est "accablant pour les groupes Lagardère, DaimlerChrysler, actionnaires d'EADS, ainsi que pour les principaux dirigeants du groupe européen et de sa filiale Airbus" qui "ont vendu les actions avant de rendre tardivement publiques les difficultés d'Airbus, ce qui a provoqué un effondrement des cours.
Toujours selon le Figaro, "le ministère des Finances également informé des difficultés à venir, a pourtant donné, à l'époque, son feu vert à la vente des actions détenues par Lagardère".
Il faut rappeler que le patron d'EADS, Noël Forgeard avait vendu ses stock-options Airbus 3 mois avant l'annonce des retards de l'avion géant et en a retiré une plus-value de 2,5 millions d'euros. Dans le même temps, d'autres dirigeants et ses enfants, Louis, Catherine et Marie, avaient fait de même. C'est cela qui avait déclenché l'enquête de l'AMF.



Licencié, Noel Forgeard, en plus de ses plus values sur ses stock-options, a bénéficié d'une indemnités de départ d'un montant de 8,4 millions d'euros alors que la prime annuelle des salariés d'Airbus avait été fixée à 2,88 € en moyenne...

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