Manger moins de viande pourrait contribuer à ralentir le réchauffement de la planète, en entraînant la réduction du nombre de cheptels ovins et bovins et, du même coup, celle des rejets de méthane émanant des animaux, selon une étude du journal "The Lancet".
Pour les experts, réduire la consommation globale de viande rouge de 10% suffirait à diminuer les émissions de gaz émis par les systèmes digestifs des vaches, moutons et chèvres, qui contribuent au réchauffement global.
"Si les gens savaient qu'ils menaçent l'environnement en mangeant plus de viande, ils réfléchiraient à deux fois avant de commander un steak", a déclaré Geri Brewster, nutritionniste à l'Hôpital de Westchester-Nord à New York.
Les gaz provenant d'animaux destinés à la consommation représentent en effet le quart des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
La quantité de viande consommée varie considérablement dans le monde. Dans les pays développés, on mange environ 224 grammes de viande par jour et par personne. Contre seulement 31 grammes par jour en Afrique.
Face à une demande qui ne cesse d'augmenter dans le monde, les experts s'inquiètent de l'augmentation des élevages et de son corolaire, les émissions de gaz, notamment de méthane et de protoxyde d'azote, qui font monter la température. En Chine, par exemple, la population mange deux fois plus de viande qu'il y a dix ans.
Manger moins de viande rouge contribuerait aussi à améliorer la santé de la population. Powles et les co-auteurs estiment que réduire la consommation de viande réduirait aussi le nombre de maladies cardio-vasculaires et de cancers.
"Dans notre société, nous consommons trop de protéines", estime Geri Brewster. "Si on mangeait moins de viande rouge, ça aiderait aussi à réduire l'épidémie d'obésité".
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